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A La Roche-sur-Yon, le marché du chauffage au bois flambe
À l’heure où le prix de l’énergie s’embrase, se chauffer au bois séduit de plus en plus de ménages. D’après les professionnels, 40 % des foyers yonnais seraient équipés.
Avec des poêles ultra-performants associés à une technologie de pointe, se chauffer au bois a de plus en plus la côte. Que ce soit par conviction écologique ou par simple désir de réaliser des économies d’énergie, ce mode de chauffage est de nouveau plébiscité.
Cheminées à foyer ouvert, inserts, poêles, chaudières, les moyens de chauffage sont multiples. En France, un foyer sur deux utilise le bois comme source de chauffage principale ou d’appoint et La Roche-sur-Yon n’y échappe pas.
« Ces dernières années, de nombreux poêles à bois ont été installés dans le centre-ville, témoigne Sébastien, de l’entreprise Gadebois, spécialisée dans la livraison de bûches. Aujourd’hui, les couples qui font construire montent un conduit de cheminée, pour y installer un poêle (bois ou granulés), de manière à réduire leur coût énergétique. »
Plus 30 % de poêle à bois
De fait, la traditionnelle cheminée où crépitait une bonne bûche a perdu du terrain. Elle ne représente plus que 17 % des installations de chauffage au bois, deux fois moins qu'en 1999. Les autres installations au pouvoir calorifique plus élevé ont nettement augmenté leur part de marché. Le poêle représente désormais 23,6 % du parc, les inserts et foyers fermés 47,2 %. « En Vendée, au premier semestre 2017, la vente poêle à bois ou granulés était en augmentation de 30 %. »
Ce secteur d'activité est dopé par l'engouement des ménages pour l'aménagement et la décoration de leur habitat, mais surtout par la flambée des prix des énergies fossiles (fioul et gaz). Plus 6,9 % au 1er janvier 2018, pour legaz. Si le prix moyen du bois a augmenté, en raison principalement de la professionnalisation des approvisionnements et de la demande en bûches de 50cm, ce qui nécessite une opération de coupe supplémentaire, il reste compétitif. « Tout comme, le prix du granulé de bois qui est resté très stable ces dernières années », rappelle Sébastien Gautreau, responsable de la fabrication Piveteau-bois, à Sainte-Florence.
À La Roche-sur-Yon, les professionnels estiment à plus de 40 % le nombre defoyer ayant un de ces moyens de chauffage. « Depuis sept ans, mon activité augmente de près de 30 % par an », confirme Philippe Germon, plombier - ramoneur. D'ici deux ou trois ans, j'espère ne vivre que du ramonage. » Sachant que les inserts foyers fermés et les poêles nécessitent un entretien rapide mais régulier comme : le décendrage, le nettoyage de la vitre, de l'intérieur de la hotte, des grilles d'air chaud. « Il faut prévoir un ramonage par an. Mais en pratique, la réglementation en impose deux par an, dont une fois pendant la période dechauffe », tient à rappeler Philippe.
À La Roche-sur-Yon, les professionnels estiment à plus de 40 % le nombre de foyer ayant un moyen de chauffage à bois. À La Roche-sur-Yon, les professionnels estiment à plus de 40 % le nombre de foyer ayant un moyen de chauffage à bois. | Ouest-France
À l’heure où le prix de l’énergie s’embrase, se chauffer au bois séduit de plus en plus de ménages. D’après les professionnels, 40 % des foyers yonnais seraient équipés.
Avec des poêles ultra-performants associés à une technologie de pointe, se chauffer au bois a de plus en plus la côte. Que ce soit par conviction écologique ou par simple désir de réaliser des économies d’énergie, ce mode de chauffage est de nouveau plébiscité.
Cheminées à foyer ouvert, inserts, poêles, chaudières, les moyens de chauffage sont multiples. En France, un foyer sur deux utilise le bois comme source de chauffage principale ou d’appoint et La Roche-sur-Yon n’y échappe pas.
« Ces dernières années, de nombreux poêles à bois ont été installés dans le centre-ville, témoigne Sébastien, de l’entreprise Gadebois, spécialisée dans la livraison de bûches. Aujourd’hui, les couples qui font construire montent un conduit de cheminée, pour y installer un poêle (bois ou granulés), de manière à réduire leur coût énergétique. »
Plus 30 % de poêle à bois
De fait, la traditionnelle cheminée où crépitait une bonne bûche a perdu du terrain. Elle ne représente plus que 17 % des installations de chauffage au bois, deux fois moins qu'en 1999. Les autres installations au pouvoir calorifique plus élevé ont nettement augmenté leur part de marché. Le poêle représente désormais 23,6 % du parc, les inserts et foyers fermés 47,2 %. « En Vendée, au premier semestre 2017, la vente poêle à bois ou granulés était en augmentation de 30 %. »
Ce secteur d'activité est dopé par l'engouement des ménages pour l'aménagement et la décoration de leur habitat, mais surtout par la flambée des prix des énergies fossiles (fioul et gaz). Plus 6,9 % au 1er janvier 2018, pour legaz. Si le prix moyen du bois a augmenté, en raison principalement de la professionnalisation des approvisionnements et de la demande en bûches de 50cm, ce qui nécessite une opération de coupe supplémentaire, il reste compétitif. « Tout comme, le prix du granulé de bois qui est resté très stable ces dernières années », rappelle Sébastien Gautreau, responsable de la fabrication Piveteau-bois, à Sainte-Florence.
À La Roche-sur-Yon, les professionnels estiment à plus de 40 % le nombre defoyer ayant un de ces moyens de chauffage. « Depuis sept ans, mon activité augmente de près de 30 % par an », confirme Philippe Germon, plombier - ramoneur. D'ici deux ou trois ans, j'espère ne vivre que du ramonage. » Sachant que les inserts foyers fermés et les poêles nécessitent un entretien rapide mais régulier comme : le décendrage, le nettoyage de la vitre, de l'intérieur de la hotte, des grilles d'air chaud. « Il faut prévoir un ramonage par an. Mais en pratique, la réglementation en impose deux par an, dont une fois pendant la période dechauffe », tient à rappeler Philippe.
100 % taillis de châtaignier
Selon le Syndicat des énergies renouvelables qui se bat pour le développement de la filière « chauffage au bois » : « La filière représente déjà 20 000 emplois directs ou indirects en France. » Dans l'agglomération de La Roche-sur-Yon, deux entreprises se partagent le marché des pellets. La SAS Trichet environnement, de Venansault, qui a reçu le Trophée départemental et régional de l'innovation. « Nous sommes spécialisés dans les granulés bois énergie 100 % taillis dechâtaignier », indique l'entrepreneur, Michel Trichet. De son côté, à Sainte-Florence, la production de pellets en résineux, de la scierie Piveteau est passée en 10 ans, de 6 000 tonnes à 110 000 tonnes !
Une chose est sûre, la filière « chauffage au bois » carbure plein gaz et le filon n'est pas prêt de s'éteindre.
« Nous valorisons 100 % de l'arbre »
Trois questions à Sébastien Gautreau, responsable chez Piveteau-bois, à Sainte-Florence.
En tant que producteur de pellets, vous êtes un témoin privilégié de la place qu'ont pris ces granulés dans les foyers ?
Cela fait plus de 10 ans que nous fabriquons des granulés. J'ai connu l'époque, où, par ignorance, sur les salons, les gens prenaient ça pour des granulés à lapins. Ce produit a été créé aux USA et s'est fait connaître en Europe, surtout en Autriche et Allemagne, et ce, principalement pour des chaudières. Puis ce fut l'Italie avec ses poêles granulés. L'énergie étant très chère là-bas, ce système de chauffage s'est très vite répandu (3,5 millions de tonnes), plaçant les Italiens au premier rang des fabricants de poêles. Ils occupent aujourd'hui 80 % du marché mondial. En ce qui nous concerne, dès le début en 2005, notre production s'adressait aux particuliers. Des clients qui étaient déjà sensibles aux énergies renouvelables. En France, à l'époque, il s'en consommait environ 50 000 tonnes. Dix ans après, soit 2015, nous en consommons 1,3 million de tonnes.
Votre entreprise a dû s'adapter, au fil des années ?
Tout à fait. D'un atelier qui produisait environ 6 000 tonnes, pour une capacité 15 000 tonnes. En valorisant nos copeaux de bois, en 2009, nous sommes passés à 22 000 tonnes. Le marché continuant de se développer, en 2012, nous avons lancé une nouvelle installation adossée à une chaudière, qui génère, également de l'électricité, l'atelier produit aujourd'hui 110 000 tonnes. Sans oublier, qu'à Égletons en Corrèze, nous produisons près 170 000 tonnes de granulés. 80 % de toute cette production est vendue en France. Ce qui nous permet aujourd'hui de valoriser 100 % des arbres qui rentrent dans nos scieries. Tout est transformé.
On imagine que la qualité du produit, s'est aussi améliorée ?
De nos jours, le label allemand DIN Plus fait référence en France. La fabrication des granulés est de plus en plus pointue et adaptée aux poêles. Comment faire pour qu'un granulé brûle bien, qu'il ne fasse pas de cendre et qu'il n'encrasse pas ? Chez Piveteau, nous pouvons nous appuyer sur une constante, notre matière première : les résineux. Notre système de séchage à basse température est aussi un autre avantage, ça permet d'obtenir un granulé plus calorifique et qui produit moins de cendre (environ 40 %). Pour plus de confort, nous sommes également passés de sacs de 15 à 10 kilos. Faisant de nous, une référence en la matière.
Source : https://www.ouest-france.fr